Alex est un perroquet gris du Gabon, né en 1976 et mort en septembre 2007. De 1977 jusqu’à sa mort, il était l’objet d’une expérience scientifique visant à étudier les capacités cognitives des animaux et particulièrement les capacités des perroquets à comprendre le langage humain. Le nom d’Alex est en fait simplement l’acronyme du nom du projet : Avian Learning EXperiment. Alex n’était pas un perroquet de haute gamme ou je ne sais quoi, puisqu’il a été acheté dans une simple animalerie.
Selon Irene Pepperberg, une scientifique, Alex avait l'équivalent émotionnel d'un enfant de deux ans et l'équivalent intellectuel d'un enfant de cinq ans.
Faits accomplis
Le perroquet en question possédait 150 mots de vocabulaire (anglais) qu’il utilisait avec discernement et comprenait plus de 1000 mots. Alex comprenait réellement les mots qu’il utilisait et pouvait alors les utiliser de manière constructive dans le cadre d’une conversation.
Il était capable de donner la couleur d’objets qu’il voyait (il en connaissait 7), connaissait certaines de leurs formes (5), leur matière et savait compter jusqu’à 6 (0 y compris).
Alex comprenait des concepts tels que « plus gros que…, plus petit que…, pareil que…, différent de…, en dessus de…, en dessous de… ». On lui demandait parfois de différencier deux objets montrés, s’il n’y avait pas de différence, Alex répondait « none ».
Quand Alex avait faim et voulait une banane, il la demandait simplement « wanna banana ». Si alors on lui donnait des noix, soit il redemandait une banane, soit il jetait les noix sur le scientifique.
Il manifestait également sa frustration concernant les expérimentations scientifiques dont il était l’objet. Quand le perroquet en avait marre des expériences, il disait simplement « I’m gonna go away ». Puis, si le scientifique montrait un certain énervement, Alex lui disait « I’m sorry ».
Parfois, il disait même à deux autres perroquets du laboratoire de « parler mieux" s'ils marmonnaient.
N.B.: Le record de mots mémorisés par un perroquet est de 800 mots environ.
Avec Alex et ses connaissances, il n'est plus du tout possible de prendre "cervelle d'oiseau" comme une insulte !
Jugez par vous-mêmes: http://www.wikio.fr/video/1522028
samedi 20 février 2010
[15] Alex, le perroquet savant
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vendredi 19 février 2010
[14] Les animaux rient
La manifestation d’émotions chez les animaux peut aisément être notée. Exemple : la tristesse d’un chien se remarque sans peine et sa colère également.
En faisant dire à Gargantua que « le rire est le propre de l’homme », Rabelais, mais également Aristote n’étaient pas entièrement dans le juste, puisqu’il est aujourd’hui prouvé que les animaux rient, eux aussi, à leur manière.
En effet, Rabelais et Aristote n’avaient pas l’équipement nécessaire permettant les études du rire. Le Dr. Jaak Panksepp, neuroscientifique et psychologue de la Washington State University, paré de l’équipement nécessaire, s’est demandé si d’autres animaux que l’homme avaient la capacité de rire.
Il remarqua alors que des rats de laboratoires, quand on les chatouillait, émettaient des sons ultrasoniques (inaudibles pour les humains sans équipement spécial). Il a donc installé un système de traitement audio permettant de descendre la fréquence des petits cris dans une zone possiblement audible par notre oreille. Et là, surprise ! Quand on les chatouille, les rats éclatent de rire ! Et en plus, ils aiment ça et en redemandent ! (Rire associé au plaisir).
En son temps, Darwin avait également observé que les chimpanzés (et d’autres primates comme le gorille, le bonobo et le orang-outan) produisaient des vocalisations semblables au rire humain quand ils jouaient ou quand ils étaient chatouillés. Cette observation est aujourd’hui prouvée !
Le rire provoquerait l'activation de circuits euphoriques, ce qui serait une indication pour l'interaction amicale en exprimant un message rassurant quant à l'intention de jeu et de non agression.
N.B.: Contrairement aux idées reçues, la hyène ne rit pas, c’est son cri qui est très caractéristique.
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jeudi 18 février 2010
[13] Votation populaire du 7 mars 2010 (qui n'a pas passé)
Le peuple et les cantons se prononceront très bientôt sur l’initiative populaire : « Contre les mauvais traitements envers les animaux et pour une meilleure protection juridique de ces derniers (Initiative pour l’institution d’un avocat de la protection des animaux) ». Initiative formellement rejetée par le Conseil fédéral et le Parlement.
Essentiellement
L’initiative proposée vise à obliger les cantons suisses à instaurer des avocats de la protection des animaux dès qu’une procédure pénale est ouverte pour cause de mauvais traitements ou pour toute autre infraction à la loi sur leur protection.
Depuis 1978, tous les cantons ont déjà cette possibilité au nom du droit en vigueur, mais le canton de Zürich est le seul a en faire usage aujourd’hui (Antoine F.Goetsche est le seul avocat suisse pour les animaux). Il faut également savoir que depuis 2003 (seulement !), les animaux ne sont plus considérés comme des choses au niveau juridique, mais ont droit à une protection particulière.
Objet plus en détail
Obligation aux cantons d’instituer un avocat pour la protection des animaux (libres de créer en commun une telle institution). Les avocats défendent les intérêts des animaux lésés et interviennent dans les cas de maltraitance ou de négligence. Ils ne procèdent cependant pas eux-mêmes aux contrôles officiels. L’initiative demande également à la Confédération de réglementer la protection juridique des animaux en tant qu’êtres vivants doués de sensations.
L'initiative populaire fédérale a la teneur suivante:
La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est modifiée comme suit :
Art. 80, al. 4 et 5 (nouveaux)
4 La Confédération édicte des dispositions sur la protection des animaux en tant qu'êtres vivants doués de sensations.
5 En cas de procédures pénales motivées par des mauvais traitements envers des animaux ou par d'autres violations de la législation sur la protection des animaux, un avocat de la protection des animaux défendra les intérêts des animaux maltraités. Plusieurs cantons peuvent désigner un avocat de la protection des animaux commun.
1. Arguments du Conseil fédéral et du Parlement
Le Conseil fédéral et le Parlement avancent que la législation suisse sur la protection des animaux est une des plus strictes au monde. Ils insistent également sur le fait qu’elle a entièrement été révisée récemment. Il est donc à leur avis inutile et dépassé d’obliger les cantons à instituer des avocats puisque la nouvelle législation garantit la mise en œuvre de mesures permettant de faire respecter la législation.
La nouvelle législation sur la protection des animaux est entrée en vigueur le 1er septembre 2008. Elle vise à améliorer les conditions de détention des animaux dans l’agriculture, des animaux de compagnie ; des cours obligatoires ont été mis en place pour les propriétaires de chiens principalement, des contrôles plus homogènes ont lieu, etc. De plus, le nouveau code de procédure pénal, qui entrera en vigueur en 2011, devrait rendre les procédures pénales plus efficaces, dans le domaine de la protection des animaux également.
Il faut se concentrer sur les infractions (ce que fait la nouvelle législation) avant de se fixer sur la procédure pénale sur laquelle est focalisée l’initiative.
L’initiative ne permettra pas de résoudre le problème principal: c’est souvent en privé que les animaux sont détenus dans de mauvaises conditions. Comme les avocats de la protection des animaux n’interviendraient que sur dénonciation, l’initiative n’apporterait aucune amélioration à cet égard.
2. Arguments du comité d’initiative
Bien que la loi suisse prévoie jusqu’à 3 ans d’emprisonnement en cas de mauvais traitement envers les animaux, seules 4 instructions pénales sur un total de 318 ont entraîné des peines privatives de liberté en 2008. De plus, le cadre légal permettant de sanctionner les autres infractions à la loi sur la protection des animaux (= des amendes pouvant atteindre 20’000 francs) n’a de loin pas été exploitée, puisque le montant moyen des amendes totales de l’année 2008 n’a pas dépassé les 439 francs ! En 2008 encore, plus de 90% de toutes les instructions pénales ont été menées sans faire l’objet d’une audience devant le tribunal et se sont soldées par une amende de quelques centaines de francs seulement.
A Zürich, où Antoine F.Goetsche* défend les droits des animaux, le nombre d’infractions à la loi faisant l’objet de poursuites est nettement supérieur à la moyenne suisse et les peines prononcées sont également plus sévères que dans le reste du pays.
Depuis 2003, les animaux ne sont plus considérés comme des choses. Or, lors des procédures pénales à la suite de mauvais traitements sur les animaux, seul l’auteur a des droits, l’animal pas. L’auteur a le droit de se faire représenter par un avocat, consulter les dossiers, requérir des moyens de preuve et recourir contre le jugement. Les milieux de la protection des animaux et, évidemment les animaux lésés, n’ont aucun de ces droits.
Pour permettre une exécution équitable et efficace de la loi, il est nécessaire d’instituer un avocat pour la protection des animaux dans tous les cantons.
* C’est l’Etat qui finance sont travail. Il le dit lui-même : J'ai gagné 78'000 francs en 2008, en payant une collaboratrice à 50%. Cela représente 8 centimes par an et par personne. Ce n'est pas exagéré ». Des coûts annuels se situant autour de 80'000, c’est rien pour un canton dépensant au total plus de 100 millions pour la poursuite pénale.
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mercredi 17 février 2010
[12] Les animaux de cirque
Lions, éléphants, panthères, ours, hippopotames, primates, etc. Bon nombre d’animaux sauvages n’ont pas leur place sous les verrous ! Il est souvent dit que la présentation d’animaux lors des représentations a une valeur éducative ; propos erroné, puisque leurs costumes ou encore leur comportement conditionné sont totalement contre leur nature.
Vivre en cage n’est pas une vie. En effet, les animaux sauvages ont besoin d’un espace vaste répondant à leurs besoins physiologiques. Or, d’après des enquêtes spéciales, les animaux de cirque passent plus du 90% de leur vie en cage, généralement trop petite (oui ! en comparaison avec la savane !). Le manque de place, l’ennui et le stress provoquent alors des troubles du comportement, appelés stéréotypies : les fauves tournent en rond dans leur cage, les éléphants se balancent continuellement d’une jambe à l’autre et les primates se jettent violemment sur les grillages de leur cage. Il n’ont également pas de distance de fuite, développent l’hypersexualité et peuvent dans les cas extrêmes en venir à l’automutilation. De nombreuses personnes travaillant avec ces animaux se sont également retrouvées gravement blessées, car compte tenu de tout ce qui leur est imposé, les animaux deviennent également agressifs.
Dressage tout en violence. Il est prouvé (scientifiquement) que le domptage de pachydermes ou de lions ne peut être accompli sans un minimum de violence. Crochets, piques électriques et fouets, devenu aujourd’hui des éléments cruciaux du déguisement des dompteurs sont également des « ustensiles » de torture pour les pauvres bêtes.
N.B.: les lions ont naturellement peur du feu (et ils sautent dans des cercles enflammés ?), ils réagissent au stimuli action-récompense en ayant été privés de nourriture auparavant, etc.
Les zoos ont malgré tout un point positif. Des espèces comme le cheval de Przewalski (c.f. article [3]) ne seraient plus de notre monde aujourd’hui, si elles n’avaient pas été prises en charge par l’homme.
N.B.: Le Cirque du Soleil est un cirque sans animaux et très célèbre pour autant.
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[11] Le furet
Le furet est un mustélidé (mammifère carnivore) et fait donc partie de la même famille que l’hermine, la belette, le putois, etc.
Contrairement à ses congénères, le furet ne se trouve normalement pas à l’état sauvage*. En effet, il est domestiqué par l’homme depuis le IVe siècle avant J.C. ; sa domestication précède de 500 ans celle du chat. Il s’avère que la petite bête a été extrêmement efficace pour la chasse aux lapins (sa petite taille lui permettait de se glisser dans les terriers), la chasse aux rats durant les épidémies de peste, etc. L’espèce est aujourd’hui encore utilisée pour mener des fils dans de longs tuyaux dans l’industrie par exemple. Elle est également prisée à des fins plus dramatiques, telles que l’élevage de la fourrure et l’expérimentation animale. Quant à la majorité de la population, elle connaît le furet de façon plus convenable, comme animal de compagnie…très à la mode par les temps qui courent !
N.B.: Dans la Grèce antique, il était déjà un excellent animal de compagnie (sa compagnie se fera rare à l’époque romantique seulement).
* Une présomption de micro population de furets existerait en Suisse ; les autorités vétérinaires assimilent alors ce furet à une espèce sauvage.
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[10] Les allergies aux poils
Près d’une famille sur deux possède un ou plusieurs animaux domestiques (chiens, chats, oiseaux, rats, lapins, hamsters, cochons d’inde, gerbilles, chinchillas, etc.). Malheureusement, ces petites bêtes sont allergisantes chez environ 2.5% de la population.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’allergie aux animaux n’est pas produite par leurs poils, mais par leurs urines, leurs larmes, leur salive et par les sécrétions de leurs glandes sébacées (les chat sphinx ne sont donc pas inoffensifs). C’est par exemple en se léchant, qu’ils déposent leur substance allergène sur leurs poils, les tapis, les vêtements, etc. C’est ensuite au contact de leur pelage ou des choses qu’ils ont foulées que les réactions allergiques chez l’homme sont entraînées. Les allergènes liés aux animaux peuvent subsister plusieurs mois ou même plusieurs années après avoir été déposés. Leur production dépend d’une influence hormonale: les chats mâles produisent par exemple plus d’allergènes que les mâles castrés ou les femelles.
N.B.: L’allergie à un animal ne dépend ni sa race, ni sa taille, ni sa couleur et ni de la longueur de ses poils.
Cette allergie est surtout observée à travers le chat, qui est le premier responsable (les allergènes du chat sont d’abord une cause très importante des allergies respiratoires (asthme et/ou rhinite) mais aussi des allergies cutanées (eczéma, etc.).
Les particularités de l’allergie au chat sont que les réactions allergiques peuvent se déclencher hors de la présence du chat (si quelqu’un porte des poils de chats sur ses vêtements par exemple) et que les premières réactions peuvent s’observer quelques mois ou même quelques années après le premier contact avec l’animal.
Que faire ?
La première solution, la plus radicale, est sans doute l’éviction de l’animal, qui n’est cependant pas une démarche aisée.
Si les symptômes ne sont pas intenses, les traitements antihistaminiques (médicaments) peuvent être efficaces, mais ne résolvent pas le problème.
Une autre solution est le traitement symptomatique: principalement des anti-inflammatoires locaux, des corticoïdes ou le broncho-dilatateur en cas de gêne respiratoire et dans les cas les plus extrêmes, l’adrénaline (sous forme de seringue).
La désensibilisation apporte d’excellents résultats à long terme.
Plusieurs personnes ont également diminué voir stoppé leur allergie à l’aide de l’acupuncture.
NB.: Une compagnie américaine, Transgenic Pets of Syracuse, projette de créer des chats génétiquement modifiés, dépourvus de la glycoprotéine Fel d1 à l’origine des allergies. Projet éthiquement des plus contestables!
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[9] Le trafic de l'or blanc
Le trafic prend de plus en plus d’ampleur en Afrique, pour répondre à une clientèle asiatique friande d’or blanc. Avec 20 milliards de dollars par année, le marché de l’ivoire se situe derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes. C’est l’augmentation du niveau de vie en Chine qui ne fait qu’accentuer la demande. Avec l’interdiction de ce commerce en 1989, le braconnage avait fortement baissé, car les intermédiaires ne voulait pas acheter d’ivoire aux braconniers s’ils ne pouvaient pas le revendre ensuite. Si cette interdiction avait été respectée, il n’y aurait pas de menace aujourd’hui. Seulement, par la suite, la réglementation fut assouplie, car des pays comme l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe reçurent le feu vert pour la vente de l’ivoire. Le principal argument de ces pays était le fait que leur région contenait trop d’éléphants. Des moyens comme la présence d’asiatiques en Afrique et Internet ont fortement favorisé le commerce de l’ivoire de manière extraordinaire (N.B. : depuis janvier 2009, la vente aux enchères d'ivoire sur Ebay est formellement interdite). De plus, selon l’estimation des douanes, moins du 10% des produits de contrebande sont interceptés. En effet, les réseaux de contrebande sont extrêmement bien structurés. Autrefois, les éléphants d’Afrique étaient plus de 2 millions et de nos jours, ils ne sont plus que 350'000 environ. Selon l'IFAW (International Fund for Animal Welfaire), plus de 20'000 éléphants sont tués chaque année pour le commerce de l'ivoire, ce qui équivaut à une cinquantaine d’éléphants chaque jour. A ce jour, dans de nombreux pays d'Afrique, la situation est critique, comme au Sénégal où vivent aujourd'hui, moins de 10 éléphants seulement! Selon des scientifiques, si le braconnage continue de telle manière, les éléphants d'Afrique ne seront plus de ce monde, dans 10 ans environ.
Un problème secondaire, après la mort de nombre d'éléphants, mais tout aussi extrêmement important est le fait que les éléphants sélectionnés pour leurs défenses sont principalement les chefs, donc les éléphants les plus expérimentés (car ils possèdent de plus longues défenses). Les conséquences de la disparition de tels membres sont dévastatrices sur la composition des hordes. En ce qui concerne les éléphants d'Asie, seuls les mâles sont massacrés, car les femelles ne possèdent pas de défense. Ceci créé alors un grave déséquilibre entre les sexes.
La faute à qui ? C’est NOUS les demandeurs, Japon, Occident, Chine…et pas les Africains ! Si personne n’en voulait, les Africains ne s’amuseraient pas à courir pendant une semaine après un éléphant !!
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[8] Le panda géant (en voie de disparition)
Le panda géant habite dans les forêts de bambou chinoises (il se nourrit à 99% de bambou ; le 1% restant est constitué de larves, de charognes et d'œufs) et mange plus ou moins 20 kilos de nourriture par jour.
Il ne reste aujourd'hui pas plus de 1'000 pandas géants vivant en pleine nature et l'espèce menace constamment de s'éteindre.
Pourquoi est-il en voie de disparition?
La principale raison de son "processus" de disparition n'est autre que la destruction de forêts de bambou par les hommes pour obtenir du bois et y faire de l'agriculture. Il faut savoir qu'une fois que le bambou meurt, il faut compter plus de dix ans avant que de nouvelles pousses aient une taille suffisante pour servir de nourriture.
Nombre de pandas sont également tués pour leur magnifique pelage, bien que les Chinois savent qu'ils sont en voie de disparition.
De plus, le cycle de reproduction d'un panda géant est très long et la mère n'a qu'un unique petit tous les deux ans (la période de gestation dure de 90 à 160 jours).
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[7] La surpêche
La surpêche est la principale menace qui pèse sur les océans !
On parle de surpêche lorsque les poissons sont pêchés plus rapidement qu’ils ne peuvent se reproduire. La surpêche rend les écosystèmes beaucoup plus vulnérables et à la longue, contribue au déclin des espèces marines, des mammifères mais aussi de certains oiseaux.
Un exemple emblématique des razzias sur certaines espèces n’est autre que le thon rouge de Méditerranée, en danger de disparition. En effet, le stock de reproducteurs (mâles et femelles) diminue d’années en années, puisque 50'000 tonnes d’entre eux sont tués (chaque année donc). Selon les spécialistes, si la situation ne s’améliore pas, le stock de thons sera épuisé d’ici 5 à 10 ans et l’espèce s’éteindra peu à peu.
Quelques chiffres
1. Une cinquantaine d’années en arrière, 20 millions de tonnes de poisson étaient pêchées chaque année ; aujourd’hui, c’en est 100 millions, ce qui veut dire 5x plus.
2. Les 80% des stocks de poissons sont totalement exploités, surexploités ou en déclin.
3. Depuis 1950, le 90% des stocks a déjà été épuisé et a disparu.
4. Les 30% des prises totales sont transformées en farine ou en huile pour nourrir le bétail.
5. Selon Greenpeace, le quart des prises mondiales est rejeté mort par-dessus bord (les poissons capturés n’étaient pas ceux désirés).
Histoire
L’exploitation des océans a réellement débuté à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est lors de cette période de reconstruction des économies européennes que se développe la pêche industrielle à grande échelle. Dans les années 60, les progrès technologiques amplifient cette pêche. De 1945 à 1972, la demande de poisson est grande et les poissons également sont abondants. C’est plus tard, que la pêche mondiale est soumise aux premières secousses.
Aujourd’hui, la surpêche a déjà décimé des espèces très appréciées comme le thon, l’espadon, la morue, le flétan, etc.
L’homme prend à la mer ce qui l’intéresse, comme par exemple la nourriture, les hydrocarbures, les ressources minières ou encore les sables et graviers ; et lui rejette ce qu’il ne veut pas, comme les poissons pêchés en trop, les déchets urbains, agricoles et industriels, les bateaux échoués, le mazout et les métaux lourds.
Un grand problème lié à la surpêche est le fait que la détérioration des pêcheries mondiales devient de plus en plus effrayante, car pour plus d’un milliard de personnes, le poisson ou les fruits de mer constituent leur nourriture principale. En effet, comme les prises sont plus rares, le prix de la majorité des espèces augmente, ce qui réduit l’accessibilité du poisson comme aliment pour les populations à faible revenu.
Causes du déclin
1. L’amélioration des techniques : équipées de milliers d’hameçons, les lignes peuvent atteindre 120km ; des chalutiers de 170m peuvent contenir un volume équivalant à 12 Boeing 747 ; la pêche devient par ces faits de plus en plus profonde ; etc.
2. Le libre accès et la surcapacité : considérés comme propriété commune, les stocks de poissons sont à disposition des personnes possédant l’équipement approprié. Le problème se posant est le fait que trop de bateaux pèchent alors au même endroit.
3. Les prises accidentelles : les prises marines non désirées se composent d’espèces à faible valeur marchande, des individus juvéniles et de taille non réglementaire, etc.
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[6] Oscar
On y croit ou pas...
Pourtant dans un hôpital de Providence aux États-Unis, un chat semble avoir des dons divinatoires. Recueilli à l'âge de deux ans, Oscar fait aujourd'hui partie intégrante de l'hôpital. Celui-ci réside au troisième étage d'une unité de soins spécialisée dans la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. C'est seulement au bout de six mois que le personnel remarque quelque chose de fou chez l'animal. En effet, celui-ci a la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour un ultime moment de réconfort. Oscar s'intéresse à tout le monde, mais ne se pose sur leur lit seulement lorsque le moment est venu... "Au 3ème étage, personne ne meurt sans avoir eu la visite d’Oscar", précise le gériatre de cet hôpital, Dr David Dosa. Lorsque Oscar se pose sur un des lits, les proches du patient sont immédiatement appelés. Le personnel a une totale confiance en Oscar. En effet, Oscar ne s'est pour l'instant jamais trompé.
Attention: d'un point de vue scientifique, personne n'explique encore ce comportement.
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