mercredi 17 février 2010

[2] Le végétarisme

Devenir végétarien après avoir mangé de la viande toute sa vie (par habitude et sans se poser aucune question) c'est pas si facile que ça. Je ne cache d'ailleurs pas que le goût et l'odeur de la viande me plaisent encore (c'est d'ailleurs pour cette raison que la "fake" existe!).
N.B.: C'est un choix, ce qui veut dire que je respecte les personnes n'ayant pas les mêmes opinions que moi.


Ma philosophie concernant mon choix végétarien se rapproche pas mal de la philosophie bouddhiste, dont je vais vous en toucher un petit mot :

Un des principes les plus importants concernant l'éthique de la nourriture dans la philosophie bouddhiste n'est autre que la non-violence. En refusant de se nourrir de chair animale, les adeptes transmettent un message de compassion envers la nature. Ce principe est bien sur relié à la croyance des bouddhistes en la réincarnation de leur personnalité, de leur moi et de ses agrégats dans un autre corps, pouvant être celui d'un animal. (Attention:
Je ne dis pas croire en la réincarnation, ce que je soutiens est le principe de non-violence, de révérence envers la vie).
N.B.:

1) Ceci est un principe de base et n'est pas appliqué par tout le monde.

2) Il est prouvé que les animaux, même ceux inconscients de leur propre existence, souffrent et ressentent parfaitement la douleur.


A part ce principe bouddhiste, ma philosophie consiste également à remarquer que la raison (ou l'intelligence) est l'une des seules choses qui nous distingue de l'animal.

Lors de discussions sur le sujet du végétarisme, beaucoup me disent "
Oui, mais même les animaux se bouffent entre eux, c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort, etc.".
Seulement, par son intelligence, l'homme ne se vante-t-il pas sans arrêt de ne plus être sauvage, d'être civilisé ? Pourquoi se comporte-t-il alors comme un animal en appliquant une loi barbare ? L'homme est assez intelligent et digne pour se comporter de manière plus distinguée...je pense.


Mot de fin: énorme coup de gueule contre les personnes refusant de manger du lapin mais ne sont par contre pas dérangées à l'idée de manger du porc. Ces personnes choisissent en quelques sortes les animaux ayant le droit de vivre et les autres ; et bien évidemment seuls les petites bêtes à l'apparence plaisante sont épargnées.

(Dans notre société actuelle, tout est misé sur l'apparence. En voyant des petits carrés de poulet pannés, les gens ne voient plus le poulet égorgé déplumé suspendu par les pattes!)

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